Transmis par le père, le nom patronymique, est un héritage qui peut se révéler lourd à porter. Qui d’entre nous n’a pas connu un camarade de classe, un collègue de travail ou un voisin dont le nom prêtait à sourire tels que ditengou, misère. Mais n’oublions pas les noms sinistres tels que Burobu, “boue”; mbina, “tombe”; potutu, “boue”...ditengu, “revenant”;
Musunda est par exemple, le nom que l’on donne à un enfant qui à l’accouchement s’est présenté par les pieds (du verbe usunda, “descendre”). Bakita, est le nom que l’on donne à un enfant qui présente une malformation à la naissance. survivants reçoivent des noms évoquant la mort : Mbina, signifie “tombe” et est suffisamment explicite. Buling, pour ulinga, “voyager”, indique que l’enfant ne vivra sans doute pas et qu’il est seulement de passage chez les vivants. Musiru, “brousse”, suggère de même que son séjour au village sera de courte durée et qu’il faudra bientôt l’emmener en brousse, c’est à dire l’enterrer. Butamba, signifie “terre”, Burobu , “boue”, Mafumbi “cadavre”: tous évoquent la mort
En effet, la loi autorise le changement de patronyme pour les cas de nom encombrants ou pouvant porter préjudice, de nom à consonance étrangère.Mon frère a remplacé son prénom français par Munguegi.
Ainsi en faisant preuve de patience tout Moketou pourra se transformer en Moktar et tout Moundjiegu en Monsard.
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