Les vacances de la saison sèche mangala sont les moments rêvés pour la chasse, la pêche et l'agriculture, la cueillette et l'élevage qui sont des activités importantes pour des punu.
Les cultures
Les punu utilisent la forêt et la savane. La forêt est le domaine des plantations de taros, d'ignames et de bananes tandis que les savanes sont propices pour la culture du manioc.
Il faut distinguer deux types d'ignames l'igname blanche et l'igname violette. L'igname blanche et jaune occupaient une place importante dans l'alimentation punu. Pumbu et dungungu sont des espèces douces et très tendres, mutaka représente des caracteristiques très durs pour la cuisson.
L'igname jaune par contre présente trois variétés ngombi a l'arrière gout amer, pugu qui est aussi tendre que divandi a la particularité d'être sucrée. Enfin l'igname violette représente deux variétés de natures douces qui sont iliti et disogu.
De nos jours un certains nombres de ses variétées sont en voix de disparition c'est le cas de mbohu et d'Iliti, alors que certains ont été totalement rayés des plats alimentaires des punu c'est le cas de disogu. L'igname violette était secondaire.
Les punu cultivaient les taros rouges dénommé Kira, le tarot blanc dilangue, dibe ou encore gongue et kangue, de mois en moins dans l'alimentation et enfin les tarots violets caractérisés par deux types : ibumine et mudangi qui ont totalement disparus.
Il faut ajouter la banane et le manioc,
les espèces de bananes sont désignées par les termes : didungu, bake, mulembu, isieluku, tabe, cas-lengi et creyi.
Quant au manioc batimbe, il y a les espèces : munyevu, musavu, mutombi, simbu, mombu, dipandu, kuate, ditadi de saveur douce et kungue. Il y a aussi le brazaville. Le kombile, ndombi et ibambe qui se distinguent par leur gout amer.
En second rang la patate douce ilungu et l'arachide pinde,
Il s' agissait deux groupes : la culture des légumes et plantes entretenues autours des cases et celle plantée dans les vastes exploitations.
Les cultures de case appelées miumbu sont l' oseille bukulu, canne à sucre misungu, aubergines mbolungu, piment nungu.
CUEILLETTES
Palmes mures yaci , palmier à huile mbari et ses amandes mbange, utilisée à des fins cosmétiques
Les fruits de mivoge,(landolphia mani der) miduke, mavoyi, kube, ramasses en toute saisons se mangeaient crus alors que ceux de migiembe et kasu recevaient un traitement particulier faisaient cuire les amendes puis les séchés au soleil puis les pillaient
En dehors des fruits on cueillait en toutes saisons des feuilles naturelles qui rentraient dans la composition des mets particulièrement dans la composition des sauces et soupes.Ce sont les bourgeons dourere(rekktophylum mirabile N.E.B.R) et certains fougères les feuilles de bukulu bu dijombi,(begonia auriculata book) de calambi(celosia laxa schum thonn)etc.. la poudre extrait a partir des feuilles de itumbu(pistia stratote) séchées et incinérées servaientà relever le gout.
A ses feuilles il faut ajouter la cueillette des champignons tous le long des années les espèces sont variées: masaba, bungungu, busili, tambala, cinde, ngungu tous ses produits participent a 90% à la confection des soupes et sauces.
En pleine saison de pluie les safoutiers fruits(pachylodus eliudus) cafu ou masigu, megenge
Viandes et poissons
porc-et pi bangumbe, les hérissons bacibici, rats palmistes bakumbi, sanglier banguji, éléphants Bantsahu, antilope.
Poissons bagnanme, crevettes misala ; crabes bakale.
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